Les Chevaliers du ciel

Oui, bien sur qu'il en manque.

Mais c'est un métier très dur (en plus avec 99,9% d'hommes...) donc beaucoup de jeunes abandonnes en court de route; et, même l'apprentissage fini; c'est un métier assez...plat, quand il n'y a pas de guerre.

Excuse moi, mais pour moi ça l'était, voilà désolé.

C'est vrai que ça ne doit pas être simple, même si je n'y connais pas grand chose non plus...

Ralalalalala

Ca m'amuse

source: http://www.cyberpresse.ca/article/20060218/CPARTS/602180668/1043/CPARTS01



Les Chevaliers du ciel : un Top Gun à la française

Adaptation moderne de Tanguy et Laverdure, bande dessinée de Charlier et Uderzo, Les Chevaliers du ciel met en scène des pilotes de l'air qui sont coincés dans une histoire de terrorisme international. Ça virevolte, ça bouge, c'est plein d'action, et pourtant, c'est... français!

En France, les personnages de la bande dessinée Tanguy et Laverdure font un peu partie de l'imaginaire collectif. Les pilotes de l'air, imaginés par Charlier et Uderzo, ont en effet déjà inspiré, sous le nom Les Chevaliers du ciel, une série télévisée qui, dans les années 60 et 70, a obtenu pas mal de succès. En tout cas assez pour que des producteurs aient l'idée de faire renaître au grand écran des personnages qui avaient déjà bercé leur enfance.

Mais voilà, les films d'action et d'aventures ne sont pas légion dans l'Hexagone. Gérard Pirès, l'un des rares à s'être lancés - avec plus ou moins de bonheur - dans la réalisation de films «où ça bouge» (Taxi, Steal, Double zéro), avait de plus jeté les bases d'un défi avant même le début du tournage: offrir un divertissement spectaculaire sans recourir aux effets numériques, ni aux reconstitutions en 3-D. Autrement dit, toutes les prises de vues capturant les scènes aériennes seraient réelles.

«Avant d'accepter un rôle, j'ai toujours besoin de connaître la relation personnelle d'un cinéaste avec le film qu'il compte réaliser», précisait Benoît Magimel, l'interprète du capitaine Antoine Marchelli, au cours d'une conférence de presse tenue récemment à Paris. «Gérard Pirès est un maniaque de l'aéronautique. Et cela se voit.»

C'est d'ailleurs cette passion qui a entraîné des comédiens de toute première classe dans cette aventure. Outre Benoît Magimel, Les Chevaliers du ciel met aussi en vedette Clovis Cornillac (À la petite semaine, Mensonges et Trahisons, Brice de Nice). Ce dernier, très sollicité présentement, interprète le rôle du capitaine Sébastien Vallois, le pilote avec qui Marchelli fait équipe. Les deux têtes d'affiche sont soutenues par Géraldine Pailhas, Philippe Torreton et Alice Taglioni.

Son partenaire Clovis Cornillac souscrit entièrement à cette vision des choses.

«Pour un acteur, a-t-il dit au cours d'une entrevue, il est clair qu'un rôle comme celui-là renvoie directement à l'enfance. C'est le plaisir de jouer au cow-boy!»

Le «cow-boy», dans ce cas-ci, est un pilote d'élite qui, en compagnie de son coéquipier Marchelli, est chargé de retracer un Mirage 2000 (un avion de chasse de l'armée française), mystérieusement disparu pendant une démonstration organisée lors d'un salon aéronautique.

Vu la nature du récit, compte tenu aussi des scènes à tourner (dont certaines exigeaient que les avions de chasse survolent le coeur de Paris), les artisans ont évidemment dû travailler en étroite collaboration avec l'armée.

«Dieu sait que je ne suis pas militariste, loin de là, lance Cornillac. Mais cette collaboration m'a permis de découvrir plein de trucs. J'ai notamment eu l'occasion de rencontrer des gens formidables, que je n'aurais probablement jamais pu croiser autrement.»

Pour l'acteur, qui partage avec Magimel le fait d'avoir pu exercer ce métier très jeune (il était la vedette de Hors la loi de Robin Davis en 1985; Magimel a débuté dans La vie est un long fleuve tranquille d'Etienne Chatilliez deux ans plus tard), il importait avant tout que le spectateur développe un lien affectif avec le personnage.

«Quand on propose ce genre de film, il n'y a pas d'arnaque, dit cet enfant de la balle, fils de l'actrice Myriam Boyer. On sait d'avance qu'il n'est pas question ici de partager une vision du monde, ni de susciter une réflexion profonde. Il n'y a qu'à regarder l'affiche pour comprendre qu'on y verra des avions en pleine action, et des gaillards qui sont pris dans une histoire qui, on le souhaite, tiendra le spectateur en haleine. Notre rôle, en tant qu'acteur, est de donner un caractère humain à tout ça.»

Lui qui n'avait pas d'intérêt particulier pour l'aviation, pas plus que pour la bande dessinée et la série télé qui ont inspiré le film, s'est ainsi retrouvé à devoir se dépatouiller dans un environnement où les conditions de vol ont été reconstituées de façon réelle. «Cela a été dur, mais je me suis quand même beaucoup amusé, admet-il. Et puis, combien de fois dans une carrière un acteur a-t-il l'occasion de tourner un film de ce genre en France?»

http://www2.canoe.com/artsetculture/actualites/cinema/archives/2006/02/20060222-133522.html

Critique Canadienne